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The Priest is back !

lundi 23 mars 2009, par Bertrand P.

C’est le grand retour du metal : Judas Priest rassemble plus de monde que le PS au Zenith !!!

Cela faisait longtemps que je n’avais pas assisté à une telle communion entre les musiciens et le public qui comptait pas mal de quinquas. Il est toujours aussi appréciable de se retrouver parmi un tel public qui ne se la pète pas (entre deux fans absolus portant le tee-shirt vintage de « Defender of the Faith » sur lequel ils avaient, s’il vous plaît, épinglés tous leurs badges de Judas Priest, j’ai quand même croisé un gars qui portait une veste de survêtement arborant sur le dos : "Dépôt vente du Perche" !!!).

Compte tenu de cette nouvelle et fâcheuse habitude qu’ont les organisateurs à commencer les concerts à l’heure précise, j’ai raté Testament et ai un peu de mal à m’en remettre (je ne les avais jamais vous en concert).

Megadeth a donné un concert digne d’une tête d’affiche (mur d’amplis ; son et éclairage impeccables ; j’ai cru comprendre que Judas Priest soigne ses première parties). C’était pour moi une première ce qui est un comble puisque (j’ai calculé) j’écoute ce groupe depuis 23 ans, c’est à dire depuis la sortie de Peace Sells. Je n’en suis pas particulièrement fan, mais ce concert m’a fait réviser mon jugement. C’était tout bonnement exceptionnel.

Dave Mustaine fait partie des musiciens qu’on ne lâche pas des yeux pendant tout le concert. Le reste de ses musiciens également, mais pour rire, dans la mesure où ils sont d’un ridicule achevé, en particulier le bassiste que j’avais déjà vu avec White Lion et qui réussit à être encore plus poseur aujourd’hui.

Le groupe a exécuté quelques perles, « In My Darkest Hour » ; « Tornado of Souls » ; « Skin o’ My Teeth » ; « Peace Sells », qui sont finalement assez variées. Grand frisson pour "A tout le Monde" repris par un Zénith debout et éclairé. Dave Mustaine est revenu seul sur scène pour une ovation.

Judas Priest a ressorti sa scène traditionnelle avec batterie sur promontoire et mini-plate-formes sur les côtés pour les guitaristes. Ils ont débuté le concert avec « The Prophecy » issu de leur dernier album (Nostradamus) puis enchaîné avec « Eat me Alive » ; « Between the Hammer and the Anvil » et « Devil’s Child ». D’autres grands classiques ont été joués (« The Hellion - Electric Eye » ; « The Sinner » ; « Painkiller » ; « Breaking the Law »...) avec quelques raretés (« Dissident Agressor » et « Rock Hard, Ride Free ») pour finir avec en premier rappel : « Hell Bent for Leather » / « Green Manalishi/You’ve got Another Thing Comin’ » puis un retour sur scène avec « Living after midnight ».

En dépit de tenues de scène à la limite du ridicule, Rob Halford chante extraordinairement bien et paraît bien plus détendu que lors de son dernier passage à Paris avec Halford. La paire de guitaristes est égale à elle-même, c’est à dire géniale (KK Downing est une vraie légende) et l’inamovible Ian Hill bastonne dans son coin.

Il m’arrive le lendemain de certains concerts de n’avoir qu’une envie : y retourner le soir même. Cette envie était bien présente dimanche dernier, mais le Zénith était pris par Martine Aubry.

Bertrand Peyrel

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