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Oldies but Goodies

vendredi 1er juillet 2005, par Sébastien Bourdon

IRON MAIDEN Parc des Princes samedi 25 juin 2005

Ambiance de grande fête populaire estivale ce samedi soir au Parc des Princes. La canicule ne nous a toujours pas oubliés et la pluie ne semble pas vouloir s’intéresser à nous.

Ce soir est un concert un peu particulier car la Vierge de Fer n’a rien à vendre ou presque. Le dernier album en date, « Dance of Death », date de 2003 et a déjà donné lieu à une tournée promotionnelle. L’exercice de ce soir promet donc d’être un peu différent et devrait s’inscrire dans la perspective du DVD et CD live à paraître à la fin du mois d’août.

Ce sera effectivement le cas puisque après deux morceaux Bruce Dickinson (chant) nous annonce que ce soir ne seront joués que les quatre premiers albums du groupe (« Iron Maiden », « Killers », « The Number Of The Beast » et « Piece Of Mind », soit une période couvrant les années 1980 à 1983 sachant que la discographie studio d’Iron Maiden compte tout de même treize albums).

Il va de soi que pour le fan de base, un tel choix est savoureux surtout s’il a déjà vu le groupe plusieurs fois. En ce qui me concerne, fan modeste mais soutenu de Maiden depuis le collège, j’y ai trouvé une certaine satisfaction mais, nous n’avons par exemple pas de ce fait entendu "Fear Of The Dark" (1992) ou "Two Minutes To Midnight" (1984) et ça c’est dur. Il n’y a qu’à écouter le live « Rock in Rio » (2002) pour s’en convaincre. Surtout, le dernier opus en date était d’excellente facture et certains titres méritaient largement l’épreuve de la scène.

Mais ne boudons pas notre plaisir, j’ai eu droit à mes titres préférés "Remember tomorrow" et "Hallowed be thy name".
Un vrai revival des glorieuses années 80, mais celles de la NWOBHM chère à Lars Ulrich (New Wave Of British Heavy Metal). Le côté cinquantenaires à cheveux longs et pantalons de cuirs moulants était assez rigolo mais le second degré était présent : ainsi, Bruce Dickinson, (dont la prestation de chanteur fut superbe) et qui arbore lui les cheveux courts a quand même réussi à présenter l’un de ses bretteurs de guitariste (Jannick Gers en l’occurrence) en disant dans son français coloré "vite, appelez un coiffeur !".

Concert un peu court néanmoins (1 heure 40, ce qui n’est pas l’usage chez les metalleux, pensons notamment aux deux heures et demie parfois atteintes par Metallica) et avec, stade oblige, un son parfois hasardeux ce qui est dommage pour un groupe jouant avec, tout de même, trois guitaristes !

Comme toujours en tout cas, un groupe qui crée une vraie ferveur. Une belle soirée, avec cette foule populaire, qui vient avec femme et enfants, tous en tee-shirt Maiden. C’en est émouvant parce que c’est du rêve vendu à des vies parfois difficiles et que l’échange affectif est indiscutablement là.

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