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« En Quatrième Vitesse » de Robert Aldrich (1955)

mercredi 19 janvier 2022, par Sébastien Bourdon

Mike Hammer (Ralph Meeker) erre dans une ville vide, il ne cesse d’ouvrir des portes, de monter et descendre des escaliers, qui ne révèlent que des voies sans issues.

Il n’y a aucune connexion entre les lieux, ce qui compte, comme au théâtre, c’est l’immédiateté du moment, de la scène, il n’y a rien derrière le décor.

On est d’ailleurs plongé dans cette évidence dès l’ouverture du film : la nuit, les pieds nus d’une femme qui court sur une autoroute qui ne mène nulle part. Intensité de l’instant, on ne sait pas où on va, mais on y va avec toute la force possible.

Ce n’était déjà plus le Hollywood ancien, ce n’était pas encore le « Nouvel Hollywood », mais Robert Aldrich - comme Samuel Fuller ou Nicholas Ray - mettait en scène un présent renouvelé et promettait de beaux lendemains.

Sébastien Bourdon

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