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Palmarès 2024
mercredi 25 décembre 2024, par
En 2024, on n’a pas vu tous les films, et peut-être même pas tous les bons (films). Comme tous les ans, me direz-vous.
N’empêche qu’au deuxième semestre a persisté une sensation d’année moyenne, où l’enthousiasme fut parfois plus difficile à trouver, nonobstant quelques réels éclats.
On a peut-être durant cet exercice un peu trop préféré le rock n’roll aux salles obscures, tant cette année fut riche en disques détonnants et concerts explosifs (ou l’inverse).
Et puis on s’est quand même fadé, à plusieurs reprises, des séances qui auraient pu justifier qu’on se lève et qu’on se casse.
Mais, en remontant les chroniques de l’année écoulée, on réalise qu’une belle poignée de films méritent l’appellation de chefs d’œuvre, sans que ce soit usurpé.
Et ainsi, parviennent sans trop de difficultés à extraire - dans l’ordre chronologique de sortie - dix films (au moins) qui ont largement valu le détour et qui nous ont habité longtemps après la sortie de la salle :
« May December » de Todd Haynes
« La Zone d’intérêt » de Jonathan Glazer
« Pauvres Créatures » de Yòrgos Lànthimos
« Hors Saison » de Stéphane Brizé
« Le Mal n’existe Pas » de Ryūsuke Hamaguchi
« Le Deuxième Acte » de Quentin Dupieux
« Santosh » de Sandhya Suri
« Emilia Perez » de Jacques Audiard
« L’histoire de Souleymane » de Boris Lojkine
« Miséricorde » d’Alain Guiraudie
En bonus, quelques documentaires vus en salle, et qui n’ont rien à envier au cinéma :
« L’homme aux Mille Visages » de Sonia Kronlund
« Ce n’est qu’un Au revoir » de Guillaume Brac
« Riverboom » de Claude Baechtold
Même si rien de jeune ne dure, le cinéma n’est pas si vieux et parvient encore à penser et interroger l’époque comme la vie avec une pertinence qui vous oblige.
Sébastien Bourdon
Crédit photo : autoportrait - octobre 2024