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Hit-Parade (2024)

jeudi 12 décembre 2024, par Sébastien Bourdon

Au rendez-vous annuel de mes statistiques Deezer - nécessairement parcellaires si on reste attaché à l’écoute de la musique sous format solide - ma schizophrénie mélomane se traduirait par une appétence égale pour Julie Christmas et les Beatles.

Une femme aux cheveux rouges pour la sauvagerie souriante et quatre garçons dans le vent pour l’irrépressible mélodie.

Autre sponsor, le referendum organisé par le magazine New Noise a, comme chaque année, appelé ses lecteurs à voter pour cinq albums, ce dont je me suis acquitté.

Toutefois, ici, c’est un peu comme je veux, j’en rajoute cinq qui nous font dix, parce que l’année musicale fut trop riche pour se limiter à si peu.

Et donc, sans ordre particulier, mais avec la garantie personnelle d’une joie inextinguible à les écouter (certains ont d’ailleurs été chroniqués sur ces lignes), mes dix albums de l’année 2024 (qui s’achève) :

Dool « The Shape of Fluidity »
Maudits « Précipices »
Julie Christmas « Ridiculous and Full of Blood »
Blood Incantation « Absolute Elsewhere »
Monkey 3 « Welcome to the Machine »
David Gilmour « Luck and Strange »
Klone « The Unseen  »
Opeth « The Last Will and Testament »
Oranssi Pazuzu « Muuntautuja »
Bruce Dickinson « The Mandrake Project »

Pour glisser quelques clés vers ces portes, comme ailleurs, j’y ajoute mes singles de l’année :

Julie Christmas « The End of the World »
Klone « After the Sun  »
David Gilmour « Between two Points »
Bruce Dickinson « Sonata (Immortal Beloved) »
Gojira et Marina Viotti « Mea Culpa (Ah, ça Ira) »

J’aurais aussi pu faire un palmarès des plus beaux tee-shirts acquis durant l’exercice, mais soyons un peu sérieux quand même, on n’est pas là pour parler chiffons.

Ces disques disent beaucoup de l’époque qu’elle n’est pas fort gaie, mais d’une telle obscurité, on a rarement vu jaillir tant de lumière.

A des degrés divers, on peut donc parler de musique cathartique. On creuse inlassablement des tunnels, alors forcément, à un moment, au bout, il y a un peu d’éclairage et qui sait, plus loin encore, au centre de la Terre, de véritables jardins luxuriants.

Sébastien Bourdon

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