On ne peut pas tout voir, du coup, je trouve qu’il est de bon ton de sélectionner arbitrairement ce qui justifiera le déplacement, sur le seul fondement de ses appétences personnelle, en n’hésitant surtout pas, oh suprême sacrilège, à fortement débiner sans avoir vu (c’est plus drôle).
Ainsi, en 2013, tout le monde a vu « Intouchables » (Toledano-Nakache), puisque tout le monde l’avait déjà vu en 2012, et en 2011. Je me suis évidemment empressé de dénoncer ce succès populaire comme étant (…)
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Articles
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L’ère du vide
8 janvier 2014, par Sébastien Bourdon -
Le concept de fémicide plus fondé que jamais
13 décembre 2005, par Paul KirknessDepuis quelque temps, il arrive que les anglo-saxons prononcent le mot de "gendercide" : une forme de génocide commis sur l’un des deux sexes. Les femmes. Un rapport récent est accablant et démontre bien que le monde est un lieu beaucoup plus cruel pour les femmes que pour les hommes... Et ce en grosse partie à cause de ces derniers.
Ce terme anglo-saxon est assez récent. Le mot « génocide » lui-même est assez récent puisqu’il ne date que de 1943.
L’idée de génocide a été développée par (…) -
« Gran Torino » de Clint Eastwood
27 mars 2009, par Sébastien BourdonDe quoi parle-t-on ? D’un western déguisé en chronique banlieusarde contemporaine, un film humaniste, plein de mélancolie et de drôlerie. Eastwood filme la mort de l’Amérique et le pire, c’est qu’il ne semble pas considérer que cela soit très grave. Il s’agit de filmer un passage à témoin, comme s’inscrivant dans l’ordre des choses. Dans la même logique, le propre effacement de Clint et de ce qu’il a interprété est parallèlement mis en scène.
Il a fallu à peine un mois à Eastwood pour (…) -
« Nous ne Vieillirons pas Ensemble » de Maurice Pialat (1972)
25 juillet 2013, par Sébastien BourdonAppetite for Destruction
Le postulat de l’œuvre n’est certes pas révolutionnaire, filmer l’agonie de l’amour, celui qui liait depuis des années un homme, non pas à sa femme (Macha Méril), mais à sa maîtresse (Marlène Jobert). Faire ainsi le portrait d’un type somme toute assez antipathique, un peu rustre et brutal, pourtant étonnamment attachant (Jean Yanne).
Pour les gens nés dans les années 70 (plutôt au début desdites années), l’on redécouvre avec une certaine joie, empreinte d’une (…) -
Et il est bien cet orchestre ?
29 juin 2011, par Sébastien BourdonL’autre jour, en réécoutant le dernier album en date d’Iron Maiden, sorti l’été dernier, « The Final Frontier », j’ai été à nouveau frappé par l’impression de parfaite maîtrise qui s’en dégage. Ce groupe, avec ses 35 ans de carrière discographique, n’a plus rien à prouver et cela s’entend. C’est un enregistrement libéré, aucune raideur ne se dégage de l’ensemble. Les musiciens jouent ce dont ils ont envie, sans aucune esbroufe ou putasserie. Au surplus, la production impeccable fait que l’on (…)
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Corps à Cordes
25 janvier 2010, par Sébastien BourdonUne soirée magique en compagnie du Quatuor - incontournable !
Après une soirée passée en compagnie de Rodolphe Burger et Yves Dormoy, nous sommes allés écouter (et voir) avec les enfants « Le Quatuor » au Théâtre des Variétés. Là encore, même si c’est plus grand public, on prend la musique là où elle est parfois - queues de pie, quatuor à cordes, musique classique - et on la brusque, sans jamais cesser de la respecter.
En ce qui me concerne, je les avais déjà vus au moins trois fois, et (…) -
Carnival Bizarre
22 novembre 2010, par Sébastien BourdonLa première fois que j’ai rencontré Lee Dorrian, le chanteur de Cathedral, c’était le 23 novembre 1995, à l’Arapaho, cette petite salle qui se situait derrière la place d’Italie. A l’issue de la première partie, Crowbar en l’occurrence, il était assis sur une table, attendant son tour, nous nous étions donc approchés pour deviser avec lui en fans transis que nous pouvons être. Le garçon, évidemment charmant, nous avait dédicacé nos places d’un « Doom forever » de circonstance. Forever, je ne (…)
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Agnus Dei
8 juillet 2011, par Sébastien BourdonEn m’asseyant dans la salle, seul, attendant ma dulcinée, je me suis dit que je bavarderai bien avec mes voisins, pour passer le temps. Et puis tout à coup, j’ai réalisé que la vie n’est pas un concert de metal et que les humains, quand ils ne se connaissent pas, ne se parlent pas.
J’avais beaucoup hésité à aller voir ce film, me disant que cela pouvait être aussi bien un chef d’œuvre qu’un pensum écolo-new age. Pire encore, il pouvait s’agir d’une célébration à peine déguisée de la foi (…) -
Merci Monsieur Paul
14 décembre 2009, par Frank LeprinceFranck nous emmène à Bercy où il semble avoir passé une excellente soirée en compagnie d’un ex Beatles : le seul et l’unique Paul McCartney. Récit d’un concert enivrant.
Oui, je sais j’écoute Taake et Gorgoroth. Je sais que j’ai préféré aller écouter Godseed plutôt que Saint-Vitus lors du Hellfest 2009, une hérésie ! Mais je suis capable de verser une larme, comme Sébastien, en entendant le maître Ronnie James Dio chanter Heaven and Hell. Alors, pour aller au bout de ces apparentes (…) -
I’m forever there
16 mai 2012, par Sébastien BourdonAh, le joli week-end de mai : Schubert à Pleyel, Metallica au Stade de France. Les deux faces d’une mélomanie compulsive.
Pour un démarrage en douceur, commençons par de la « grande musique », avec lieder et sonates de Schubert, interprétés par le baryton Matthias Goerne et le pianiste Christoph Eschenbach (même si en principe, ce garçon fait plus souvent le chef d’orchestre).
Comme toujours à Pleyel, l’atmosphère est cosy. Dans la salle, j’ai ainsi croisé beaucoup d’avocats, en même (…)