L’autre jour, une journaliste a demandé Gérard Depardieu s’il pouvait lui parler du fait que le film était dédié à son fils défunt, Guillaume. Ce dernier, brusquement agressif, lui a répondu « non, pourquoi tu veux que je t’en parle, salope !!! » et a finalement tourné les talons dans un rire sonore, sous les cris des journaleux outrés. J’adore ce mec.
Gérard Depardieu est le plus grand acteur du monde. Je le sais depuis La chèvre que j’avais vu avec ma sœur et mes parents au cinéma (…)
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Articles
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Lève la lunette !
12 mai 2010, par Sébastien Bourdon -
Great expectations
15 septembre 2011, par Sébastien BourdonAutant l’écrire tout de suite, l’auteur de ces lignes a vécu – toutes proportions gardées - des situations similaires à celles rencontrées par les protagonistes de ce film. Le simple fait de regarder la bande-annonce me nouait la gorge. Mais si je n’ai peut-être point voulu le manquer, c’est justement parce que ces quelques images m’ont semblé profondément justes. Et à cause du titre du film. Lorsque vous arrivez, par un petit matin blême, aux urgences hospitalières de Robert Debré avec (…)
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Attention Danger travail de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe
5 décembre 2003, par Thomas Bourgenot« Si tu as envie de travailler, assieds-toi et attends que ça passe. » Proverbe corse
« On dit qu’il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai, de l’argent leur suffirait. » Coluche
A en croire les journalistes de la pensée dominante (à savoir 90% d’entre eux), nous sommes nés pour travailler, afin de consommer. Pas un éditorial sur le chômage montrant à quel point un chômeur est « démuni », « assisté », à quel point il faut que cela cesse et qu’il faut (…) -
Plouf
16 mars 2010, par Sébastien BourdonUn film sur l’océan, commenté par ce cher Seb.
Dans l’archipel des Bijagos, une des plus belles îles s’appelle Meio. A chaque séjour (donc quatre) je m’y suis rendu, à chaque fois j’ai été émerveillé.
Mais...
A l’endroit où se termine la plage et où commence la jungle, sous la frondaison des arbres où viennent finir les marées montantes, s’accumulent les déchets, déposés tous les jours par la mer. Des bottes, du fil de pêche, des bouteilles, des emballages...
Je pense souvent à cet (…) -
Pain and Pleasure
10 janvier 2012, par Sébastien BourdonEntre l’Autriche et la Suisse, peu de temps avant que le XXème siècle ne sombre dans la folie sanglante qui l’a caractérisée, deux hommes réfléchissent aux origines de la violence et de la souffrance dans l’âme humaine. Le plus jeune des deux (Jung), tout à sa quête scientifique, y affrontera son aîné jusqu’à la rupture et fera également face à ses propres tourments pulsionnels.
Cette Europe alémanique d’avant les grandes guerres, ce monde disparu, il me semble que sa poussière flottait (…) -
Another Perfect Night
23 novembre 2011, par Sébastien BourdonLe matin du concert, j’avais du renoncer à mon fidèle destrier (mon vélo) pour cause de rendez-vous en pas si proche banlieue. Me voilà donc agglutiné avec mes semblables dans les transports en commun. Pour le misanthrope, l’heure était difficile. En effet, j’aurais pu jouir de la fraîcheur matinale, le nez au vent, juché sur ma petite reine, et je me trouve finalement compressé par une marée humaine qui ne sent pas toujours le savon. Empêtré dans mes mouvements, je parviens tout de même à (…)
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Gods of Thunder
20 juin 2008, par Sébastien BourdonAu regard de ma soirée de mardi 17 juin, je ne m’attarderai pas sur le caractère plus que judicieux qu’il y a à préférer le rock n’ roll au football ... Mais bon.
Hier soir, à Bercy, il n’y avait que des enfants dans la salle, des vrais (Gustave, mon fils aîné du haut de ses 5 ans, et pas mal d’autres bambins, souvent maquillés) et les autres, qui en avaient au moins gardé l’âme (un peu moins le physique).
Parce que voilà Kiss, c’est Spiderman et Iron Man en vrai, avec des guitares en (…) -
Chi va piano, va sano e va lontano
9 juin 2011, par Sébastien BourdonCe soir, on fait dans le récital de piano, au pied du bureau. Je ne connaissais rien de ce pianiste, mais il me fut conseillé à la billetterie. Moins spécialiste que dans d’autres matières, j’ai donc suivi l’avis du guichetier.
Nous voilà donc au pied de Pleyel, à l’heure des concerts de grande musique, où l’on voit alors l’angle Hoche – Saint Honoré, déjà pas furieusement jeune et rock n’ roll, se remplir d’une population claudicante et bien mise. La population âgée et aisée de ce type de (…) -
Debout les damnés de la Terre
23 juin 2009, par Sébastien BourdonSi je vous dis que deux d’entre nous sont dûment allés assister à un festival de musique un tant soit peu bruyante... Vous pensez à qui ? Et bien si vous êtes lecteur assidu, vous aurez bien sûr raison ! Il s’agit de Sébastien et de Val... Voici, selon le premier, ce qu’on a raté au Hellfest.
Il est une heure trente du matin. La fraîcheur nocturne bretonne a depuis longtemps gagné sur le soleil estival de la journée. Au fond, sur la scène richement éclairée, Mötley Crüe nous balance son (…) -
Mambo
12 mars 2014, par Sébastien BourdonIl semble que cette année nous n’ayons pas eu d’hiver, comme en 1880. Drôle de mois de mars, où les parisiennes sont déjà écloses.
Après avoir dîné à l’étage de la salle Pleyel (au « Café Pleyel » donc), je suis descendu m’installer dans la salle, déjà heureux d’une coupe de champagne bue et du spectacle des jeunes femmes apprêtées s’asseyant dans les travées.
Le concert a commencé par une pièce de Gershwin, dont j’ignorais jusqu’à l’existence : « Ouverture Cubaine ». Comme je vous le (…)