Fraîcheur Ferrovière

Je lisais dans La Repubblica que l’été, les italiens réserveraient maintenant en masse au Nord de l’Europe, espérant échapper ainsi en vacances aux inhumaines chaleurs bien de chez eux. En attendant, un jour prochain, d’être là aussi rattrapés par la patrouille climatique ?

Ça fait d’ailleurs une paille que l’on parle de la Méditerranée comme d’une mer quasi morte, et force est de constater qu’il nous est arrivé dans le civil de prendre des bains moins chauds.

En Ligurie, le relief escarpé plonge presque dans la mer, obligeant de tous temps les locaux à arracher à la falaise les constructions où s’installer. Le soleil tape sur les immeubles sans répit, mais l’ensemble, comment souvent sous ces cieux, fait de bien jolies cartes postales (coucou Portofino).

Derrière les immeubles court à flanc de colline un train en deux sens, sorte de TER des plages où les fauteuils de skaï bleu sont souvent humides des maillots qui s’y sont posés.

Merveilleusement climatisé, c’est tout juste si on ne le goûte pas plus que les étendues de galets noirs où l’on se baigne en masse.

Sébastien Bourdon