Il est des cinéastes dont l’œuvre est si importante que même leurs films ratés se doivent d’être vus. Il est en effet passionnant d’avoir une vue d’ensemble d’autant que, dans les loupés, on trouve toujours des éclairs de grâce ou de génie. Steven Spielberg est indéniablement de cette race de réalisateur, même s’il a pu parfois décevoir ou agacer par un souci de plaire trop appuyé. Il est vrai qu’il lui fut souvent reproché par la critique, même pour des œuvres radicalement différentes, de (...)
Cinéma
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Freedom is first
12 février 2013, par Sébastien Bourdon -
Skål !!!
8 janvier 2013, par Sébastien BourdonLes Beatles – le meilleur groupe du monde – nous ont prévenus il y a un moment déjà, la seule chose dont on a réellement besoin, c’est de l’amour. C’est peut-être un peu idiot comme constat, mais je n’en doute pas une seconde. J’y ajouterai également quelques déclinaisons, comme l’élégance, la délicatesse et la tendresse. Miracle de Noël, ce film contient tout cela et plus encore.
A peine sorti et déjà presque disparu des écrans, trouver une salle qui le donne encore tenait de l’exploit (...) -
Brilliant !
18 décembre 2012, par Sébastien BourdonAu secours, on a violé Molière et, heureux homme, elles étaient nombreuses à s’en charger. Il n’y avait en effet que des femmes sur scène, pour jouer tous les rôles, mâles inclus, sans pour autant jamais se défaire d’une absolue féminité. Ainsi, même l’auteur de la pièce, Jean-Baptiste Poquelin, témoin un peu dépassé de cette visite inattendue de son œuvre, était pour l’occasion, incarné par une femme.
On entre dans la pièce comme l’on monte dans un avion, il y a même des hôtesses de (...) -
« La Chevauchée des Bannis » de André de Toth (1959)
11 décembre 2012, par Sébastien BourdonEvery fool has his reasons
Il s’agit donc d’un western, mais traité comme un film noir, tourné en noir et blanc, dans un paysage blanc de neige. Si l’on croit que la violence sèche et l’absence de lyrisme dans les films de cowboys est arrivée avec Peckinpah ou Leone, on se trompe, André de Toth avait déjà cessé faire de ce type de films des épopées héroïques exaltant la conquête de l’Ouest par de gentils colons.
Dans un minuscule village isolé en montagne, un éleveur (Robert Ryan), (...) -
It’s Alive
7 décembre 2012, par Sébastien BourdonAvec son dernier opus, l’échevelé du cinéma américain réalise le remake d’une de ses œuvres de jeunesse. Tout son univers y était, force est de constater qu’il y est encore. Avec ce film d’animation en noir et blanc, il nous narre les aventures d’un petit garçon quelque peu solitaire qui trouve un moyen de redonner vie à son chien brutalement décédé. Il est vrai que ledit garçon a pour nom de famille Frankenstein.
Les cimetières et créatures extraordinaires vous font peur ? Tim Burton (...) -
It’s a man’s world
8 novembre 2012, par Sébastien BourdonIl est des films dans lesquels on entre immédiatement, pas forcément confortablement, mais qui vous procurent des émotions multiples, parfois contradictoires, où l’on reconnaît dans ce qui est montré quelque chose de soi qui facilite l’entrée dans l’œuvre. C’est ainsi que dès les premières minutes, un film peut sembler vous parler directement et cette sensation ne vous quittera pas tout du long de sa projection.
Une station balnéaire picarde (Ault), au ciel gris parfois miraculeusement (...) -
Par Toutatis
31 octobre 2012, par Sébastien BourdonLa première fois que je suis allé au cinéma, c’était à Strasbourg en 1976 pour « Les 12 Travaux d’Astérix » (enfin, il me semble). Par ailleurs, « Astérix chez les Bretons », je l’ai lu et relu, jusqu’à usure complète de l’album. Autant dire que, en entrant dans la salle, comme aurait pu le déclarer César, j’étais en terra cognita.
J’avais même envie de le voir et je me réjouissais d’y emmener un de mes fils, sa probable joie suffisant à la mienne si le spectacle s’avérait médiocre. (...) -
Midlife Crisis
9 octobre 2012, par Sébastien BourdonLorsque l’on se plonge dans le pavé autobiographique d’Elia Kazan « Une Vie » (810 pages quand même, livre paru en 1989) en découle inévitablement l’envie de voir ou revoir ses films. Celui dont il est ici objet, est tiré d’un ouvrage que Kazan a écrit, lui-même fortement inspiré de sa vie.
Le début du film est surprenant, proche du cartoon, le comique des situations étant essentiellement visuel. Des gens dont on comprend immédiatement qu’ils sont extrêmement aisés, s’éveillent côte à (...) -
Plongeon
2 octobre 2012, par Sébastien BourdonTout commence au bord d’une piscine. Des gens visiblement aisés devisent dans un environnement riche et pacifié, ils ne sont pas encore vieux, mais ne sont plus si jeunes. Tout à coup surgit Burt Lancaster, en maillot de bain, le même que celui qu’il portait dans « Tant qu’il y aura des hommes » (Fred Zinnemann – 1953). Même dans cette tenue, il porte beau, bien que l’âge soit là. Tout le monde semble ravi de le voir. Les femmes semblent le trouver – encore – désirable, les hommes, (...)
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Of course mama’s gonna help build the wall
25 septembre 2012, par Sébastien BourdonUn vendredi soir, j’ai vécu l’expérience cinéphile ultime : découvrir un film dans les lieux mêmes où il a été tourné, en compagnie, notamment, de sa réalisatrice et actrice principale. Je buvais même dans les verres qui ont servi d’accessoire. Je regardais les acteurs projetés sur le mur et c’était vraiment comme si j’y étais.
C’en est un peu effrayant d’écrire quelque chose sur l’œuvre visionnée, et si je n’avais rien compris, si j’étais passé à côté ? Etre lu par la réalisatrice, je (...)