Obituary + Sadus, Le Cabaret Sauvage, 30 novembre 2024

Le Cabaret Sauvage affiche complet, il y a du chevelu à tous les étages, et on sent que tout ce petit monde est prêt pour la fête païenne et joyeuse qui s’annonce.

Il y a bien eu une première partie - Sadus - du thrash à l’ancienne, mais c’était long d’entrer dans la salle et pas plus simple d’arriver jusqu’au bar, on se passera de donner son avis, on a écouté trop distraitement.

Si on résume, Obituary a fait simple et efficace : dès le premier morceau, bagarre générale et au troisième titre a surgi un Jésus porté par la foule.

Autant dire que ça promettait d’être chouette et que ça le fut de la première à la dernière note.

Il faut dire qu’il n’y a pas une ritournelle d’Obituary qui n’ait tout du tube : riffs ultra basiques, batterie percutante comme il faut, ruptures de rythmes d’une efficacité formidable, hurlements de chats qu’on étouffe, le tout sur des morceaux aussi courts que ramassés.

À la fin de l’envoi, Obituary touche, mais avec à peine plus d’une heure de show, ce fut un peu court vieux hommes, et a donné à la soirée un petit goût de pas assez. On aurait bien pris un dessert et quelques mignardises, mais c’est l’efficacité à l’américaine qui a fait loi (martiale).

Sébastien Bourdon