Bad things happen, but you can still live
On peut avoir peur de l’eau pendant des années avec la seule affiche des « Dents de la Mer » (1975), ou se souvenir pour l’éternité de la séance qui vous a fait découvrir « Indiana Jones » (1981) au cinéma, et ne rien oublier de ce film, des trésors enfouis aux serpents qui les gardent.
J.J. Abrams, fort de la même expérience rétinienne, en est devenu cinéaste. Plus jeune que son mentor, avec une expérience différente, il colle à l’époque en (...)
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Articles
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« Super 8 » de J. J. Abrams
12 août 2011, par Sébastien Bourdon -
Rush en concert, du rêve à la réalité...
26 mai 2011, par Bertrand P.J’ai découvert Rush en 1987 avec la sortie de « Hold your Fire », l’un des disques de la période synthé/synthé encore synthé de ce merveilleux groupe.
Des heures de devoirs pendant la nuit m’ont permis d’apprécier la qualité des titres figurant sur le disque et j’ai même réussi à faire partager mon engouement à mon cousin Eric. Mais je précise qu’il s’agissait là d’un engouement mesuré puisqu’à l’époque je ne jurais que par les Ramones (sachez qu’il y a des points commune entre ces deux (...) -
Un festival qui fait peur ?
16 juin 2010Je comprends que l’on puisse s’interroger sur le Hellfest et la musique metal en général, (mais encore faut-il savoir de quoi on parle exactement) et j’espère à travers ce message apporter des réponses.
Tout d’abord, le Hellfest n’est pas du tout une convention sataniste durant laquelle 20000 personnes par jour viendraient pratiquer des sacrifices, des rites en l’honneur de Satan ou autres bêtises. Si le groupe « catholiques en campagne » pense voir ce genre de manifestation, il sera (...) -
Harvester of Sorrow
18 janvier 2011, par Sébastien BourdonEn arrivant au cinéma l’autre soir, était affiché en grand dans l’entrée le thème de réflexion d’une artiste en résidence à l’espace 1789 (Olivia Rosenthal) : « quel film a changé votre vie ? »
Sacrée question, il m’est venu deux films spontanément : « « La loi du silence » de Hitchcock et « La chambre verte » de Truffaut. Ce n’est pas l’objet de la chronique, alors je ne vais pas m’appesantir, mais je suis simplement rendu compte en les visionnant à l’époque (en cassette VHS) que le (...) -
Un poison violent
27 décembre 2013, par Sébastien BourdonDans le dernier numéro de l’excellente revue « So Film », Brian de Palma déplore que ses pairs et cinéastes Scorcese et Coppola ne prennent plus le métro, ce qui les amèneraient aujourd’hui à réaliser des films en décalage avec la réalité. Ce n’est sûrement pas le cas de Philippe Garrel, tant son film nous donne notamment à voir la paupérisation de l’artiste, entre appartement miteux et petits théâtres de grande banlieue.
Autant te l’avouer tout de suite, ami lecteur (si tu existes), je (...) -
Alexanderplatz
26 février 2013, par Sébastien BourdonJ’aime les ruines, donc j’aime Berlin. Dans cette ville extraordinaire, comme nulle part ailleurs (à ce que je sache), on recycle brillamment les déchirures du passé. Notre séjour sur place a ainsi commencé par une visite privée et guidée de la fondation Sammlung - Boros, où, dans un immense bunker rénové et repensé à cette fin, l’on présente des œuvres on ne peut plus contemporaines. Cet édifice, ultime trace du Germania rêvé par Hitler et Speer (Berlin transformée en capitale du monde), (...)
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« La Chevauchée des Bannis » de André de Toth (1959)
11 décembre 2012, par Sébastien BourdonEvery fool has his reasons
Il s’agit donc d’un western, mais traité comme un film noir, tourné en noir et blanc, dans un paysage blanc de neige. Si l’on croit que la violence sèche et l’absence de lyrisme dans les films de cowboys est arrivée avec Peckinpah ou Leone, on se trompe, André de Toth avait déjà cessé faire de ce type de films des épopées héroïques exaltant la conquête de l’Ouest par de gentils colons.
Dans un minuscule village isolé en montagne, un éleveur (Robert Ryan), (...) -
Gods of Thunder
20 juin 2008, par Sébastien BourdonAu regard de ma soirée de mardi 17 juin, je ne m’attarderai pas sur le caractère plus que judicieux qu’il y a à préférer le rock n’ roll au football ... Mais bon.
Hier soir, à Bercy, il n’y avait que des enfants dans la salle, des vrais (Gustave, mon fils aîné du haut de ses 5 ans, et pas mal d’autres bambins, souvent maquillés) et les autres, qui en avaient au moins gardé l’âme (un peu moins le physique).
Parce que voilà Kiss, c’est Spiderman et Iron Man en vrai, avec des guitares en (...) -
Tenir son rang
14 décembre 2009, par Sébastien BourdonAvec ou sans virus, que ce soit de son canapé ou dans les salles obscures, Sébastien s’adonne au décorticage de films.
Une fois n’est pas coutume, le chroniqueur va commencer par déplorer des loupés. Il lui avait été donné l’occasion de finir l’année en beauté avec le concert d’Alice In Chains au Bataclan et la prestation, semble t’il exceptionnelle, de Mc Cartney à Bercy. J’ai laissé filer les places, je me suis réveillé trop tard (pour Macca, j’ai des excuses, c’est parti en dix (...) -
No one here gets out alive
6 juillet 2010, par Sébastien BourdonJ’en reviens toujours à cet été de mes 20 ans – ou bien était-ce celui de mes 19 – où, dans un hypermarché de banlieue, j’avais acheté les cassettes qui ont constitué le ciment de la bande-son de mon existence. Il y avait les Doors sur la route des vacances de cet été là, en l’occurrence le premier album The Doors (1967) , et le dernier, LA Woman (1971).
J’ai vraiment adoré ce groupe, jusqu’à en trouver formidable à sa sortie le film d’Oliver Stone inspiré de l’existence de Jim Morrison (...)